La belle italienne aborde son cinquantième anniversaire avec une sérénité…
En arrivant à San’t Agata, un petit village coincé entre Modène et Bologne, on se dit que l’une des marques les plus mythiques du monde automobile, Lamborghini a encore de beaux jours devant elle.
Rachetée depuis plus de 10 ans par Audi pour le compte du groupe Volkswagen, la belle italienne aborde son cinquantième anniversaire avec une sérénité qu’elle n’avait encore jamais connu. Il faut dire que l’histoire de la marque au taureau a toujours été sulfureuse.
Un peu d’histoire…
Ne serait-ce que par la personnalité de son fondateur, Ferrucio Lamborghini, qui, après avoir fait fortune dans la production de tracteurs, et selon la légende après avoir été rabroué par Enzo Ferrari alors qu’il se plaignait de ses voitures, se lance en 1963 dans un pari osé, créer une marque automobile à son nom.
La 350 GT verra le jour, avec un V12 qui quarante ans plus tard bat toujours au coeur de la Murcielago, le modèle actuel de Lamborghini. Entre-temps, deux autres modèles auront particulièrement marqué les esprits : la démoniaque Countach, fantasme des années 70, 80 et surtout la troublante Miura , voiture symbole des années 60.
ITW de Guisepe Greco, vice-président de Lamborghini Automobili
« C’est la Miura. C’est un modèle qui a été produit quand j’avais 19 ans alors, c’est la voiture qui a peuplé mes rêves de jeune homme quand je n’avais pas la possibilité d’acheter une Miura naturellement. C’est je crois la voiture la plus belle du monde qui a jamais été dessinée.
Mais la beauté sauvage de ces voitures portant des noms de taureaux illustres, n’empêcheront pas la société d’échapper des mains de son fondateur et de vivre dans la tourmente jusqu’à son rachat par Audi.